Jean-Marie Leblanc, aujourd'hui le
grand patron du Tour de France, naît à Fontaine-au-Bois,
petit village du canton de Landrecies, dont il est aujourd'hui
conseiller municipal.
Le jeune Jean-Marie se passionne très
tôt pour tout ce qui touche au cyclisme, et il s'essaie
à quelques courses tout en poursuivant des études
en Sciences Economiques à La Catho, une université
lilloise. Tout en travaillant en vue d'obtenir son diplôme,
Jean-Marie Leblanc s'entraîne avec acharnement afin de devenir
un professionnel du cyclisme. C'est chose faite en 1967, après
une première victoire à Bousies.
Sa carrière sera relativement
brève, puisqu'elle ne durera que 5 ans. Et pourtant, il
réussira à amasser dans ce laps de temps sept victoires
professionnelles, ainsi que deux participations au Tour de France
en 1968 et 1972, et cinq participations au Paris-Roubaix.
Avant même la fin de sa carrière
de cycliste, Jean-Marie Leblanc a su se reconvertir en se tournant
vers le journalisme. Dès 1971, et pendant près de
six ans, il travaille à la rubrique sportive de la Voix
du Nord. Puis il rejoindra L'Equipe de 1978 à 1988, tout
en étant le rédacteur en chef de Vélo Magazine.
C'est ensuite la consécration pour Jean-Marie Leblanc :
il est successivement nommé Directeur Général
du Tour de France et Président de l'Association Internationale
de Courses Cyclistes.
Jean-Marie Leblanc s'est aussi trouvé
des talents d'écrivain, en publiant deux ouvrages : "Les
Pavés du Nord" en 1982, et plus récemment "Le
Quesnoy" en 1999. Dans "Les Pavés du Nord",
il rassemble ses souvenirs concernant la course mythique du Paris-Roubaix.
"Le Quesnoy" est une nouvelle s'inspirant des souvenirs
de son enfance passée dans les pâtures de l'Avesnois
et dans les environs de Landrecies. Et c'est à Landrecies,
d'ailleurs, qu'on trouve un gymnase à son nom, près
du lycée.
Aujourd'hui encore, Jean-Marie Leblanc
déclare : "Je suis un vrai nordiste, originaire de
l'Avesnois, et je sais déjà que je finirai ma vie
là-bas, dans la maison familiale à Fontaine-au-Bois."